Les designs familiaux sont fondamentaux pour l’étude de la génétique des facteurs de risque cardio-vasculaire(RCV). C’est dans cette optique que nous avons initié en 1993 la STANISLAS Family Study (SFS) en nous basant sur l’étude de la variabilité interindividuelle et du déterminisme familial de phénotypes intermédiaires du RCV. Nous avons donc recruté, entre 1993 et 1995, 4 488 individus appartenant à 1 006 familles françaises, biparentales et supposées saines (cohorte STANISLAS)avec au moins deux enfants biologiques par famille, âgés de plus de 6 ans. Cette population, que nous avons suivi pendant 15 ans à raison de 1 visite tous les 5 ans, constituait – et constitue toujours – un formidable outil pour l’évaluation de l’effet de la génétique sur la variabilité des phénotypes intermédiaires étudiés dans des conditions physiologiques sans l’influence d’un traitement médicamenteux ou d’une pathologie. Nous avons constitué des collections de sérum, plasma, d’ADN, de PAXgène, et de ‘Peripheral Blood Mononuclear Cells’ (PBMCs) pour ARNm et extraits protéiques (3ème bilan) et génotypé toute la cohorte pour 161 sites polymorphes (SNPs) de 82 gènes candidats du RCV (64 impliqués dans l’inflammation) par un système Multiplex développé en collaboration avec ROCHE Molecular Systems (Alameda, États-Unis). Plus de 120 résultats originaux obtenus par cette approche gène-candidat sont résumés dans Visvikis-Siest S. and Siest G (119).
Publications Cohorte STANISLAS.pdf